Préambule


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Ce modeste blog n'a d'autre ambition que de nourrir notre réflexion sur les changements que nous allons devoir apporter à notre modèle économique et social afin de garantir notre bien-être collectif et celui des générations à venir. Pour en savoir davantage, rendez-vous à la rubrique "Pourquoi ce blog ?". Enfin, pour vous permettre d'aller à l'essentiel, je vous invite à consulter la rubrique "Bien utiliser ce blog".

samedi 23 octobre 2010

lundi 4 octobre 2010

Jacques Sapir analyse les causes fondamentales de la crise

Jacques Sapir est économiste et directeur d’études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales. Il propose ici une analyse intéressante des causes fondamentales de la crise actuelle. Sachez toutefois qu'il s'agit, bien sûr, d'un point de vue qui n'est pas nécessairement partagé par tous les économistes.

samedi 2 octobre 2010

Une économie durable ? Ce n'est pas gagné

C'est la meilleure analyse que j'ai lu jusqu'alors des obstacles à franchir pour parvenir à changer la face du monde... Une vision pas très "optimiste" des problèmes mais plutôt "réaliste" si l'on veut affronter les difficultés en face : Alternatives Economiques - Hors série n°83 - Décembre 2009

vendredi 1 octobre 2010

L'histoire des choses

Produire... consommer et ainsi de suite...

Comment consommerons-nous demain ?

Après la surconsommation

Entretien avec Hervé Kempf,
Journaliste spécialisé dans l'environnement

En quoi la société de consommation est-elle source d'inégalités?
Le capitalisme a continûment cherché à accroître la production matérielle. Dans les trente dernières années, il a instauré une répartition des richesses très inégalitaire. Du coup, la classe dirigeante - ou oligarchie - accumule biens et capitaux dans des proportions jamais vues depuis un siècle. Pour donner l'impression aux couches moyennes et modestes que leur sort s'améliore - donc qu'il n'y a pas lieu de remettre en cause un ordre social fondé sur l'inégalité -, l'oligarchie continue à encourager cette croissance de la consommation matérielle, qui est désastreuse pour l'environnement. La consommation est en quelque sorte l'alibi des inégalités.

L'hyperconsommation est-elle viable?
Tous les indicateurs écologiques montrent une dégradation très rapide de la biosphère: le changement climatique, mais aussi l'érosion de la biodiversité et la contamination des écosystèmes atteignent des niveaux dramatiques. Le 21 août dernier, la planète a dépassé son budget écologique de l'année, selon Global Footprint Network, qui calcule l'empreinte écologique des activités humaines. Cela signifie que l'on a dépassé la capacité biologique de régénération de la biosphère. De même que l'économie fondée sur l'endettement massif des ménages occidentaux s'est enrayée, l'économie mondiale fondée sur l'endettement écologique ne pourra perdurer longtemps.

Comment consommerons-nous demain?
Dans le scénario optimiste, l'économie ne sera plus focalisée sur la consommation, mais sur le bien-vivre. Les besoins seront redéfinis par la nécessaire sobriété matérielle et énergétique, tandis que les biens relationnels se développeront: il s'agit de l'éducation, de la culture, de la santé, ainsi que d'une agriculture, des transports et d'un système énergétique pensés écologiquement. Dans cette logique, on privilégiera un moindre impact écologique et la création d'emplois. La société, moins individualiste et plus coopérative, s'intéressera au lien social plutôt qu'à l'accumulation d'objets.

Article issu du dossier 1980-2010: ce qui a changé
Claire Alet
Alternatives Economiques
n° 295 - octobre 2010